Le numérique bouleverse le statut des œuvres dans tous les domaines, et notamment des films de cinéma. Modes de production, de diffusion, de reproduction, de consommation en sont profondément affectés. Dans certains cas, les technologies numériques changent fondamentalement la situation, dans d’autres, elles rendent infiniment plus faciles et rapides des interventions qui touche au cœur même des œuvres et de leur statut artistique, économique et juridique.

En particulier, sur le plan du droit d’auteur, cela remet en jeu des questions anciennes, les déplacent et en amènent de nouvelles.

À la faveur du rachat de la SOCPRESSE par le groupe de l’avionneur Serge Dassault, le début d’été 2004 fait réapparaître le débat sur les conséquences de la concentration des industries pourvoyeuses de biens culturels sur la pluralité de la production de contenus.

Rapport Sous la direction de

Jean-Marc Vernier Responsable des études, L’Exception

Jean-Christophe Forestier, Konstantin Kastrissianakis, Alexandre Montay, Adeline Monzier, Ann-Gaëlle Werner
Étudiants de Sciences-Po Paris

Projet collectif 2004 des étudiants de Sciences Po Paris, réalisé dans le cadre des travaux du groupe de réflexion sur le cinéma, L’Exception.